Alimentation et climat : agir pour la planète grâce à son assiette
Nos choix alimentaires ont un impact direct sur le climat. De la production agricole à la consommation, l’alimentation est responsable d’environ un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre. À travers des pratiques simples, il est possible de réduire son empreinte carbone tout en adoptant une alimentation plus saine et durable.
Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, vous accompagne dans cette démarche en vous aidant à faire des choix alimentaires respectueux de votre santé et de l’environnement, que ce soit en cabinet ou en téléconsultation.
Le lien entre alimentation et changement climatique
L’alimentation contribue au changement climatique à travers différentes étapes : la production, la transformation, le transport et la gestion des déchets alimentaires. Certains choix alimentaires, notamment ceux liés à la consommation de viande et de produits ultra-transformés, génèrent un impact environnemental considérable.
L’empreinte carbone des systèmes alimentaires
- L’élevage industriel : un secteur polluant
L’élevage est responsable d’environ 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. La production de viande, en particulier celle de bœuf, nécessite de grandes quantités de terres, d’eau et d’aliments pour le bétail, ce qui en fait l’une des pratiques agricoles les plus polluantes. - Les cultures intensives
La monoculture et l’utilisation massive d’engrais chimiques émettent du dioxyde de carbone et du protoxyde d’azote, des gaz à effet de serre particulièrement puissants. - Le transport des aliments
Importer des produits alimentaires sur de longues distances, même s’ils sont bio, peut considérablement augmenter leur empreinte carbone. Par exemple, des fruits exotiques ou des légumes hors-saison cultivés à l’autre bout du monde affichent souvent un bilan écologique médiocre.
Réduire son empreinte carbone grâce à son alimentation
Adopter une alimentation respectueuse du climat ne signifie pas renoncer au plaisir de manger, mais plutôt faire des choix éclairés.
1. Favoriser les aliments locaux et de saison
Manger des produits cultivés localement et en respectant la saisonnalité limite l’empreinte carbone liée au transport et à la conservation. Par exemple, privilégier des pommes produites en Île-de-France au lieu de mangues importées du Pérou est un geste simple mais efficace pour le climat.
2. Réduire la consommation de viande et de produits d’origine animale
Adopter un régime flexitarien ou végétarien est une solution efficace pour réduire l’impact climatique de son alimentation. Les légumineuses, comme les lentilles ou les pois chiches, constituent une excellente alternative riche en protéines et bien moins gourmande en ressources naturelles.
3. Attention aux produits bio importés
Bien que l’agriculture biologique limite l’utilisation de pesticides et favorise la biodiversité, certains produits bio provenant de l’étranger peuvent avoir un coût environnemental élevé. Il est donc essentiel de privilégier les labels bio locaux et certifiés.
4. Réduire le gaspillage alimentaire
Près d’un tiers des aliments produits dans le monde est gaspillé chaque année. Planifier ses repas, conserver les restes et réutiliser les épluchures dans des recettes permet de réduire le gaspillage tout en respectant la planète.
Le rôle du nutritionniste dans une alimentation durable
Face à ces enjeux, le rôle du nutritionniste est essentiel pour guider les individus dans leur transition vers une alimentation plus respectueuse de l’environnement.
Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, vous aide à :
- Équilibrer vos apports nutritionnels tout en réduisant votre impact écologique.
- Comprendre les enjeux environnementaux liés à vos choix alimentaires.
- Adopter des alternatives durables et adaptées à votre mode de vie.
Grâce à des consultations personnalisées en cabinet ou en téléconsultation, Pascal Nourtier vous accompagne pour concilier santé et durabilité dans votre alimentation.
Exemples concrets pour une alimentation éco-responsable
- Les légumineuses : l’avenir des protéines végétales
Les légumineuses, comme les pois, les lentilles ou les haricots, nécessitent peu d’eau et enrichissent naturellement les sols en azote, réduisant ainsi le besoin en engrais chimiques. - Les algues comestibles
Des produits comme la spiruline ou les algues nori sont riches en protéines, vitamines et minéraux, tout en ayant une empreinte carbone très faible. - Les céréales anciennes
Des céréales comme le quinoa ou l’épeautre, cultivées dans des systèmes agricoles durables, constituent des alternatives intéressantes aux céréales intensivement cultivées. - La consommation raisonnée de poissons
Privilégiez les espèces locales et évitez les poissons issus de la surpêche ou de l’aquaculture intensive, qui ont un impact considérable sur les écosystèmes marins.
Les limites et défis de l’alimentation durable
Bien qu’il soit possible de réduire son empreinte carbone grâce à son alimentation, certains défis subsistent :
- Le coût des aliments durables : Les produits bio ou locaux peuvent parfois être plus chers.
- L’accès limité : Les aliments éco-responsables ne sont pas toujours disponibles dans certaines régions urbaines ou rurales.
- Le manque d’information : Les consommateurs ne disposent pas toujours des outils nécessaires pour évaluer l’impact environnemental de leurs choix alimentaires.
Malgré ces obstacles, chaque petit geste compte. Adopter une alimentation respectueuse du climat, même de manière progressive, peut avoir un impact significatif à long terme.
Perspectives scientifiques sur alimentation et climat
- Tilman D, Clark M. (2014). Global diets link environmental sustainability and human health. Nature.
- Poore J, Nemecek T. (2018). Reducing food’s environmental impacts through producers and consumers. Science.
- Willett W et al. (2019). The EAT-Lancet Commission on healthy diets from sustainable food systems. The Lancet.
- Garnett T. (2011). Where are the best opportunities for reducing greenhouse gas emissions in the food system? Food Policy.
- Springmann M et al. (2018). Options for keeping the food system within environmental limits. Nature.
- Clark MA et al. (2020). Global food system emissions could preclude achieving the 1.5°C and 2°C climate change targets. Science.
- Bajželj B et al. (2014). Importance of food-demand management for climate mitigation. Nature Climate Change.
- Steinfeld H et al. (2006). Livestock’s Long Shadow. FAO.
- Nemecek T, Kägi T. (2007). Life cycle inventories of Swiss and European agricultural production systems. Agroscope.
- IPCC (2021). Climate Change and Land. Intergovernmental Panel on Climate Change.
En conclusion, vos choix alimentaires peuvent être un levier puissant pour lutter contre le changement climatique tout en préservant votre santé. Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, est à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche et vous aider à faire les meilleurs choix pour votre santé et celle de la planète.