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Le régime paléolithique

« Crudivore », « vegan », « paléo »… Les régimes alimentaires particuliers fleurissent et on ne sait pas toujours de quoi il s’agit. Le régime paléo ou paléolithique, qui se base sur le mode d’alimentation de nos ancêtres, séduit de plus en plus de monde. En quoi consiste-t-il ?

Qu’est-ce que le régime paléolithique ?

Popularisé en 1985 par le Dr S. Boyd Eaton, le régime paléo ou paléolithique consiste à adopter le même régime alimentaire que nos ancêtres. Le principe est de respecter les besoins physiologiques de l’organisme, ce qui permettrait de conserver une bonne santé et une bonne vitalité.

Le régime paléolithique est basé sur la consommation de protéines animales, d’oléagineux et de végétaux. En revanche, les produits laitiers, les féculents et les céréales, mais aussi les produits transformés, sont interdits.

Ce régime n’est pas seulement adopté par les adeptes des principes de paléolithique, mais aussi par ceux qui veulent perdre du poids (il permet une perte de poids rapide, notamment la masse grasse), et par les sportifs (il permet de booster les performances).

Les avantages du régime paléolithique

La consommation de protéines et de fibres, principalement issues des végétaux, joue un rôle essentiel dans la gestion de la satiété. Les protéines apportent une sensation de satiété durable, car elles sont métabolisées plus lentement que les glucides rapides. Ainsi, elles contribuent à diminuer les fringales et limitent les grignotages. Les fibres, que l’on retrouve en quantité dans les légumes, les fruits, les légumineuses et les céréales complètes, ralentissent l’absorption des nutriments, prolongent la sensation de satiété et favorisent un équilibre du sucre dans le sang. Cela permet de réduire la quantité totale d’aliments consommés, ce qui contribue à une réduction progressive du poids corporel.

Par ailleurs, ce régime alimentaire, riche en fibres et protéines végétales, apporte un réel avantage pour la santé cardiovasculaire. En intégrant des oléagineux tels que les noix, les amandes, les graines de chia ou les graines de lin, qui sont des sources naturelles d’acides gras oméga-3, ce régime aide à maintenir un bon équilibre lipidique. Les oméga-3 sont reconnus pour leurs effets protecteurs sur le système cardiovasculaire, notamment en réduisant les niveaux de cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol) et en améliorant la santé des artères. De même, les huiles végétales de qualité, comme l’huile d’olive, l’huile de colza ou l’huile de lin, renforcent cet apport bénéfique en acides gras essentiels, contribuant ainsi à une meilleure santé cardiovasculaire.

Enfin, l’abondance de fruits et de légumes dans ce type de régime facilite le transit intestinal et favorise une digestion optimale. Les fibres solubles et insolubles contenues dans ces aliments favorisent le péristaltisme, réduisent les risques de constipation et maintiennent une flore intestinale équilibrée. Une bonne digestion n’est pas seulement essentielle pour le confort digestif mais aussi pour l’absorption des nutriments. Par ailleurs, les fruits et légumes sont riches en antioxydants, vitamines et minéraux, éléments indispensables pour le fonctionnement optimal de l’organisme et pour prévenir le vieillissement cellulaire.

Pour obtenir des bénéfices durables sur la santé, il est recommandé d’adopter ce type de régime sur le long terme, voire à vie. En effet, ses bienfaits vont au-delà de la perte de poids, car ils améliorent la santé globale, réduisent les risques de maladies métaboliques et offrent une meilleure qualité de vie.

Quels sont les risques du régime paléolithique ?

Attention, le régime paléo repose sur des principes stricts et restrictifs. Il peut donc entraîner des carences nutritionnelles s’il est suivi de manière irraisonnable. Le mieux est de demander conseil à un diététicien avant de se lancer dans un régime paléolithique.